Cette photo est issue de l'annuel World Sportscar Racing de 1992. Volker Weidler franchit ici la première de la double chicane Rettifilo.
Extrait d'un mail envoyé par Nigel Stroud et publié par Mike Fuller sur Facebook :
«On m’avait transmis le rapport de chez Mazda qui cherchait un partenaire châssis pour superviser la construction de la nouvelle auto.
TWR a pris en main tout le travail de dessin et plus particulièrement l’installation du V10 Judd. Il avait été particulièrement spécifié un embrayage plus costaud (pour Le Mans) et adapté aux pneus Michelin et Dunlop.
La voiture avait rencontré des problèmes que TWR n’avait jamais rencontrés l’année précédente. La suspension arrière avait des problèmes de fixation dès les premiers tours de roues. Le moteur rencontra aussi ce problème de fixation à Monza. Qui prit toute la journée à réparer. Un sévère « marsouinage » également. Il y avait également de récurrents problèmes de démarreur qui finalement étaient reliés à la boîte, des portes qui s’envolaient.
Je pense que le V10 a gâché la voiture et ses performances : en étant trop lourd, il a affaibli et fragilisé la distribution. En l’allégeant, cela aurait un peu soulagé celle-ci. La voiture a semblé avoir un récurrent sous-virage qui fliguait les pneus et alourdissait la distribution. Cependant, nous avons emmené la voiture chez LADOUX, avons testé le fond plat sur leur banc. Il en a résulté la conclusion d'un fort manque d’appuis sur l’avant. Nous avons envisagés plusieurs options et ajustements sur ce test avec peu de résultat. Cependant, lors de la dernière course européenne, Sala est arrivé et a lancé « Wow si vous amenez l’auto avec plus de vitesse dans le virage, elle a immédiatement plus de grip !»
Je crois qu’avec David Brabham parmi nous, cela aurait été bien différent…»
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